Bonjour,
c'est un vaste sujet. Je te donnne quelques éléments de réponse, tu en aura d'autres de la part des autres membres du forum.
j'aimerai avoir votre avis sur les stations qui ferment une partie des zones hors pistes
Cela n'existe pas vraiment. Pour faire cela il faut un arrété préfectoral clairement indiqué avec son numéro d'arrété sur le terrain. Légalement il est difficille de faire un tel arrété. En effet il y aurait alors plusieurs choses opposables :
- La pratique des hors pistes les rends plus stables grace à l'effet de dammage des skieurs
- La conaissance de la montagne s'acquiert sur le terrain. Et même une personne fortunée aura du mal à se faire accompagner 2 fois ou plus par semaine par un professionel.
votre avis sur une station comme La grave
La Grave est une station qui assume pleinement ses responsabilités et accompagne les skieurs dans la prise en compte du danger par différentes formes d'action :
- Commission de sécurité qui décide de l'ouverture à la journée ou non.
- Journées de sensibilisation aux dangers de la montagne : free respect, journée esprit montagne pour les collèges etc ...
- Détachement d'un guide à la sécurité du domaine
- Patrouilleur qui donne des informations sur les itinéraires
- Séances d'entrainement à l' Arva gratuites dés l'achat du forfait
- Journées découverte du domaine à bas prix
Etc ....
Heureusement qu'il y a des stations qui jouent le jeu pour accompagner leur public dans la pratique du hors piste. Il faut voir que les stations communiquent largement sur la pratique du ski en poudreuse. Il est donc légitime de penser qu'elle doivent mettre en place des dispositifs d'accompagnement de ces pratiques.
L'interdiction du hors-piste est-elle exagérée comment trouver un juste milieu entre liberté et limitation du danger ?
Comment informer les novices qui veulent se lancer dans des itinéraires non balisés ?
L'interdiction du hors pistes :
N'est pas d'actualité en France.
Est très difficile techniquement à appliquer.
N'est pas une bonne chose pour l'apprentissage de la pratique.
Pour accompagner les gens dans la pratique du hors piste il y a d'autres méthodes. Par exemple les 7 Laux mettent des informations sur certains itinéraires hors pistes. Sur le terrain cela se traduit par une information au départ du hors piste.
Les informations de type : échelle européenne du risque, bulletin avalanches, infos météorologiques sont -elles suffisantes , qu'elles sont leurs limites ?
C'est déja mieux que rien mais ces informations ne peuvent être qu'incomplètes. Plutôt qu'un long discours voici un exemple :
Vendredi 27 mares à La Grave il y a eu deux départ d'avalanche dans la face nord de la Meije par chutte de sérac le risque était de 2. La même semaine sur des hors pistes de pied moutet il y avait des accumulations de plus de 50 cm de poudreuse dans des endroits très particuliers et peu pratiqués. Ces parcours étaient moins que très stable alors que le risque était de 2 aussi. Ce sont là deux exemples très particulier, mais personellement je trouve que l'on observe une différence énorme entre la stabilité d'itinéraire de ski de randonnée ou de hors piste très parcourus et ceux qui ne le sont pas. Cette indication de l'échelle de stabilité n'a donc pour moi qu'une valeur statistique. Elle est d'ailleurs revue dés qu'une avalanche est constaté.
En d'autres termes la variabilité sur le terrain est telle qu'il parait difficile de la ramener à un chiffre et un bulletin sur une zone. Mais cette indication est déjà mieux que rien et caractérise une majorité des zones couraments parcourues.
Plutôt que de s'en tenir au chiffre le plus importrant est quand même de lire le
bulletin d'information sur les avalanches.
Voila ce ne sont que quelques éléments de réponses, mais tes questions étant très ouvertes, je ne voudrai pas faire le mémoire à ta place.
A plus.
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