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Le Rebouchage d' un trou sur une semelle de skiLa réparation d' une semelle de ski n' est pas n' est pas très compliqué à condition que les dégâts ne soient pas trop importants. Si vous avez des rainures un peu partout sous la semelle avec des carres fortement arrondies, malheureusement vous n' avez pas le choix il faut s' adresser à un magasin, sous peine de passer énormément de temps à réparer votre semelle. Cette étape est à repousser au maximum, en effet la semelle d' un ski course est appelée semelle coupe du monde par les constructeurs et est constitué de polyéthylène haute densité et le matériau que l' on va rajouter est du polyéthylène qui n' a pas la même densité. Pour ce qui est des skis haut de gamme même si la semelle n' est pas d' aussi bonne qualité que celle d' un ski course le problème est identique. La semelle des ski freeride est en général plus souple de manière à être plus résistante aux agressions de cailloux. Quelque soit votre ski reculez au maximum le passage à la machine. Vous pouvez également demander un entretien sans surmoulage. Le mieux étant d' apprendre a faire les entretiens courants par soi même, pour appliquer les méthodes données sur le site, procurez vous un vieux ski pour faire vos essais d' affûtage, réparations et autres. Vous pourrez même laisser le fer immobile sur la semelle afin de vous faire une idée du moment à partir duquel elle commence à s' abîmer. Pour le rebouchage d' un trou c' est très simple 1 Préparation de la semelle Nettoyer l' intérieur de la rainure (morceaux de cailloux incrustés), à l' aide d' un cutter couper de façon nette les bords de la réparation, éventuellement utiliser un défarteur liquide localement (c' est une des rares exceptions pour laquelle on peut utiliser ce type de produit ). 2 chauffer le matériau d' apport (bâtonnet) ainsi que la semelle localement. Il ne faut surtout pas enflammer le bâtonnet de polyéthylène comme font certaines personnes. En effet le polyéthylène devient alors du carbone (d' où la couleur noire). Avec cette méthode la réparation ne tiens pas car le matériau d' apport est en partie du carbone à la place du polyéthylène (beaucoup plus mou). Bien sur cette réparation peut être envisagé de façon temporaire, lors d' un stage de ski on peut envisager cette réparation de fortune en attendant de refaire la réparation chez soi. C' est d' ailleurs important, lorsque l' on a fait un accroc à la semelle de le réparer le plus tôt possible. En effet dans le cas contraire l' eau va imprégner la structure du ski. Cette structure est un sandwich de différent matériaux composites avec du tissu époxy qui contient aussi généralement du kevlar et du carbonne. Si on laisse l' eau imprégner ces fibres le problème sera le même que pour un flotteur de funboard. A savoir la structure se délamine, et cette dislocation des différentes couches, si elle est trop importante va rendre le matériel inutilisable. La bonne méthode c' est d' utiliser soit un pistolet à reboucher environ 120 ? (voir liens du site), soit tout simplement un fer à souder 40W environ 12 ? dans un magasin de bricolage. Avec le fer à souder on commence par chauffer un peu le trou ou la rainure à réparer, Cette opération est très importante car elle va permettre une bonne liason entre la semelle et le matériau d' apport. Ensuite avec le fer on fait fondre le baton de rebouchage dans le trou.
3 Remise à plat de la semelle Il ne reste plus qu' à racler le surplus de matériau soit à l' aide d' une lime de carrossier (environ 20?), soit à l' aide d' un racle de menuisier (environ 2 ? dans un magasin de bricolage). Attention pour une bonne utilisation le racle doit être précédemment bien affutté. Ce que l' on fait à l' aide d' un papier verre posé sur une table en déplaçant bien perpendiculairement le racle sur celui-ci .
Posez vos questions sur le forum. Paul TROUILHET. article protégé © 2006 à venir :affûtage des carres, les différents types de fart, avalanches, matériel d'entretien de ski. Avis aux webmasters !!! Le droit de citer se limite au titre de l' aricle. Source carrelski : Ecrit par Paul TROUILHET |
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